Actualités des réponses politiques concernant les institutions mondiales – Date de publication: 26 juin 2020.

Evénement de l’IFPRI : Comment les entreprises alimentaires font-elles face à COVID-19 et à ses conséquences ?

Le mardi 30 juin, l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) accueillera cet événement virtuel. Cliquez ici pour vous inscrire.
Cette discussion portera sur : Comment les gouvernements devraient-ils équilibrer la nécessité de protéger des vies contre COVID-19 et la nécessité de protéger les moyens de subsistance ? Quelles innovations et quels changements dans le secteur alimentaire (automatisation, commerce électronique) sont introduits pour garantir que les chaînes d’approvisionnement alimentaire puissent fonctionner sans interruption alors que nous luttons contre la COVID-19 ? Comment peut-on créer des « voies vertes » pour que la main-d’œuvre saisonnière et migrante puisse travailler en toute sécurité dans la production alimentaire ? Comment les entreprises alimentaires privées s’adaptent-elles à l’évolution de la demande alimentaire et des exigences en matière de sécurité des aliments, d’une part, et aux risques de perturbation de la chaîne d’approvisionnement, d’autre part ?

IFPRI : COVID-19 et la promesse d’innovation du système alimentaire

« L’un des points positifs de toute crise est l’innovation qu’elle produit. Et lorsqu’il s’agit de nourriture, la COVID-19 ne fait pas exception ». Dans un billet de blog publié par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI, 18 juin), Corinna Hawkes, du Centre for Food Policy de la City, Université de Londres, demande quelles initiatives créatives en réponse à COVID-19 survivront et pourront être étendues pour aider à une transformation plus large vers des systèmes alimentaires nutritifs et sains.

Les innovations numériques ont permis aux producteurs de mener leurs activités d’une manière nouvelle. Des exemples sont donnés en Chine et en Inde – et au Malawi, où les agriculteurs ajoutent de la valeur à des produits qui seraient autrement perdus – les tomates en pâte, par exemple – et utilisent des plateformes publicitaires en ligne pour faire passer le message. Parmi les exemples d’innovations dans le domaine de la distribution, on peut citer l’Autorité de commercialisation agricole des Fidji, qui est intervenue pour acheter des produits frais directement à des fournisseurs qui ne pouvaient pas se déplacer pour se rendre au marché, les revendant sans frais supplémentaires aux vendeurs du marché. Les nouvelles mesures de protection sociale sont beaucoup plus dominantes : la Banque mondiale rapporte qu’au 12 juin, 173 pays avaient promulgué 621 nouvelles mesures de protection sociale, dont des transferts d’argent et des programmes de nourriture et de bons en nature. Certains ont également pris des mesures pour stabiliser les prix : Le Sri Lanka, par exemple, aurait fixé le prix de gros des légumes.

L’expérience récente montre qu’il est possible de mettre en place des systèmes alimentaires permettant de garantir que les aliments appropriés parviennent aux personnes les plus vulnérables – quand la volonté existe, le changement est possible. Mais une intervention concertée, créative et intersectorielle est nécessaire pour faire fonctionner les systèmes alimentaires afin d’améliorer les régimes alimentaires. Outre les gouvernements, l’innovation doit également impliquer les communautés, les entreprises et les partenariats. L’innovation est une occasion unique de rassembler des preuves pour l’avenir : « La COVID-19 a fourni un véritable laboratoire d’innovation, un terrain d’essai pour les grandes idées ».

Impact de la COVID-19 sur la nutrition, la santé et nos systèmes alimentaires

Wandie Kazeem s’entretient avec le Dr Lawrence Haddad, directeur exécutif de l’Alliance mondiale pour l’amélioration de la nutrition (GAIN) (9 juin). L’interview aborde les différentes formes de malnutrition, la corrélation entre la covid-19, la nutrition et la santé, et le lancement récent du tableau de bord des systèmes alimentaires, l’attribution de données mondiales reliant les systèmes alimentaires à la nutrition, et la manière de reconstruire de meilleurs systèmes alimentaires et une meilleure nutrition.

Un rapport de l’OMC examine l’évolution du commerce dans les pays les plus pauvres à la suite de la COVID-19

Une nouvelle note d’information publiée par le secrétariat de l’OMC examine comment la pandémie COVID-19 a affecté la participation des pays les moins avancés (PMA) au commerce mondial. La note souligne que les PMA ont connu une baisse importante de leurs recettes d’exportation en raison de la diminution de la demande sur les principaux marchés, de la chute des prix des produits de base et de la diminution des envois de fonds, et qu’ils seront probablement les plus touchés par la crise en raison de leurs ressources limitées pour stimuler la croissance.

La plupart des PMA ont connu une baisse significative de leurs recettes d’exportation depuis l’apparition de la COVID-19. Le rapport prévoit que le ralentissement du commerce mondial en 2020 continuera à être particulièrement sévère pour les PMA. La note souligne que la pandémie compromet les gains de développement de pays tels que l’Angola, le Bangladesh et Vanuatu qui devraient sortir de la catégorie des PMA dans un avenir proche.

La note rassemble également les mesures que les PMA ont prises pour lutter contre la pandémie, allant du renforcement des systèmes de soins de santé à la mise en place de plans de relance pour les secteurs orientés vers l’exportation et au soutien des liquidités pour les petites et moyennes entreprises.
Au début du mois de mai, le groupe des PMA a appelé les autres membres de l’OMC à s’abstenir d’imposer des interdictions ou des restrictions à l’exportation de produits médicaux et alimentaires. Ils ont exhorté les gouvernements à faciliter le commerce de ces biens, notamment en mettant en œuvre les dispositions de l’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges.

Le rapport note que la communauté internationale cherche à soutenir la participation des PMA au commerce mondial en leur accordant un allègement de la dette et en renforçant les secteurs sociaux.

Rapport annuel du FANDC (STDF)

Le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (FANDC) a publié son rapport annuel 2019. Ce rapport présente notamment les activités du COLEACP en Ouganda et à Madagascar, ainsi que les programmes du FANDC du COLEACP au Togo et en Guinée pour renforcer les systèmes nationaux de contrôle et de certification phytosanitaires ; et au Cameroun pour améliorer la qualité SPS du poivre Penja afin de faciliter l’accès aux marchés internationaux.

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