Marché mondial de l’ananas
Fresh Plaza (11 mai) fait le point sur le marché mondial de l’ananas. D’une manière générale, le secteur de l’ananas est confronté à une saison instable avec des prix relativement bas. En raison des grandes fluctuations de prix et des marges relativement faibles, de nombreux commerçants ont décidé de retirer temporairement le produit de leur assortiment. Pour l’instant, la plupart des fruits proviennent du Costa Rica. Les prix sont bas dans toutes les régions, rapporte un commerçant. En Belgique, au cours des deux derniers mois, il n’y a pas eu de fret aérien d’ananas en provenance du Costa Rica et de la République dominicaine. En conséquence, les prix ont augmenté d’environ 30 %. La situation s’est améliorée la semaine dernière, bien que le fret aérien reste cher. Les ananas importés par bateau sont également disponibles à des prix plus élevés. Aux Pays-Bas, le marché s’est redressé, avec des prix avoisinant les 10-11 euros. En France, les prix élevés sont le résultat de la pénurie de produits pendant 2 à 3 semaines en raison du coronavirus. Il y a moins de travailleurs et moins d’expéditions. En raison de la faiblesse de l’offre sur le marché, même les ananas qui ne sont pas tout à fait mûrs sont acceptés. Un importateur italien d’ananas en provenance de la République dominicaine a cessé d’importer par fret aérien il y a deux mois. Les vols ne sont plus réguliers et le prix des ananas restants est monté en flèche. Sur le marché intérieur italien, la demande d’ananas a chuté en raison de la fermeture du secteur de la restauration, qui absorbe normalement de gros volumes d’ananas. Désormais, seuls les magasins spécialisés continuent à acheter des ananas au secteur de la restauration, qui absorbe normalement de gros volumes d’ananas.
Une grande quantité d’ananas locaux est actuellement disponible sur le marché chinois. La saison dans les régions de Guangdong, Hainan et Taiwan bat maintenant son plein. En avril, l’offre a atteint un pic important. Malgré le coronavirus, les ventes restent bonnes, même si elles sont parfois un peu lentes ; mais le marché a repris un peu de vigueur. Bien que la demande soit inférieure à celle de l’année dernière, la demande en ligne reste forte. Les prix varient considérablement ; un ananas d’une marque connue se vend toujours plus facilement et à un prix plus élevé que ceux de marques inconnues.