Atelier virtuel de United Fresh : Spécialités et produits exotiques
L’un des ateliers présentés au salon virtuel United Fresh LIVE ! était axé sur les produits spécialisés et exotiques (Fresh Plaza, 19 juin). La discussion a porté sur les nouveautés dans le monde des produits exotiques, les obstacles et les défis liés à l’accès au marché pour les nouveaux produits et la meilleure façon de commercialiser ces produits spécialisés et exotiques.
Parmi les produits à venir, les discussions ont porté sur le ramboutan, la papaye, l’ananas, la mangue, la pastèque et le melon, les sugar snaps et les pois mange-tout, le jacquier, qui devient populaire en tant que produit de remplacement de la viande, et le curcuma, qui est vanté pour ses qualités en faveur de la santé. Les noix de coco ont également connu une forte croissance et il existe maintenant des noix de coco certifiées biologiques sur le marché, et il existe même des versions « faciles à ouvrir ». En République dominicaine, le melon charentais est désormais cultivé toute l’année spécifiquement pour le marché américain. Il y a aussi le fruit du dragon jaune, ou pitahaya, qui est beaucoup plus sucré que les autres variétés de fruits du dragon.
Les obstacles à l’accès au marché des nouveaux produits sont notamment le manque d’informations scientifiques sur les parasites qu’ils attirent, leur production, leurs bienfaits pour la santé, etc. Alors que l’Europe est généralement plus axée sur la traçabilité et les certifications – tant en matière de sécurité des aliments que de responsabilité sociale -, les États-Unis sont généralement plus axés sur l’aspect phytosanitaire. L’agriculture biologique prend de plus en plus d’importance aux États-Unis. L’Europe et les États-Unis ont des listes de produits de protection des plantes différentes, donc si les producteurs veulent exporter leurs produits à la fois vers l’Europe et les États-Unis, cela est très complexe.
Les panélistes ont également partagé leurs conseils sur la manière de faire entrer des articles sur un nouveau marché : la dénomination des produits et la compréhension de la base de consommateurs ont été les deux points clés.
L’ananas de la République dominicaine fait son chemin vers Abu Dhabi
L’association des producteurs d’ananas de Rhe Monte Plata (ASOPROPIMOPLA) en République dominicaine a exporté 1600 boîtes d’ananas MD-2 à Abu Dhabi (Fresh Plaza, 22 juin). Joelin Santos, PDG d’ASOPROPIMOPLA, a déclaré que c’était une grande opportunité pour l’association, car elle ouvre les portes d’un marché normalement dominé par les producteurs asiatiques. Guillermo Jimenez, d’Agri Advisories, la division agricole de SOLUTEC SA Technological Solutions du Costa Rica, a souligné la bonne qualité de l’ananas MD-2 de la République dominicaine. « Ceux d’entre nous qui travaillent dans ce secteur depuis de nombreuses années sont fiers de voir comment l’ananas MD-2 de la République dominicaine a atteint les plus hauts standards après de nombreuses années de travail acharné. J’ai eu l’occasion de voir des opérations d’ananas dans plusieurs pays d’Asie et d’Amérique latine, et je dois dire que le secteur de l’ananas de la République dominicaine fait très bien les choses. Il ne fait aucun doute que ce produit gagne une part de marché grâce à son excellente qualité ».
La myrtille namibienne face à des défis
Les mesures de confinement prolongées liées à la pandémie de COVID-19 ont eu un impact massif sur un projet de plusieurs millions de dollars concernant les myrtilles à Mashare dans le Kavango East, en Namibie (Fresh Plaza, 22 juin). Bien que du point de vue de la production, l’impact ait été limité, car l’eau, les produits chimiques et les engrais sont facilement disponibles, la mise en place d’infrastructures spécialisées et la réalisation de certains services essentiels comme les audits externes ont nécessité des efforts supplémentaires. Bien qu’il y ait une demande croissante de myrtilles sur le marché de l’exportation, avec des vols annulés dans le monde entier, la logistique sera un défi pour la saison. Le directeur du projet, Albert Basson, déclare : « Nous continuerons à surveiller la situation et prenons les dispositions nécessaires pour nous assurer que nos produits seront exportés ». Mashare commencera par la récolte des myrtilles à la fin de ce mois et continuera pendant trois mois encore, avec pour objectif de récolter 160-180 tonnes. M. Basson déclare que « cette quantité ne pourra évidemment pas être vendue en Namibie car le marché est très petit ici. L’objectif principal est d’exporter les produits et cela nous permettra de gagner des devises pour le pays et de créer de nombreux emplois ».
Augmentation des exportations de gingembre du Pérou en raison du coronavirus
Au premier trimestre, le Pérou a fortement développé ses exportations de gingembre, qui est utilisé comme médicament pour les maladies respiratoires et qui a été très demandé lors de l’épidémie de coronavirus (Fresh Plaza, 11 juin). Le ministère péruvien du commerce a indiqué que les exportations de gingembre ont augmenté de 137 % en avril, soit une hausse cumulée de 168 % au premier trimestre. Les pays les plus demandés sont l’Espagne (+529 %), les Pays-Bas (+255 %) et les États-Unis (+124 %). En 2019, le Pérou avait exporté 23 400 tonnes pour une valeur de 41,5 millions de dollars. Au Pérou, le gingembre est utilisé comme anti-inflammatoire en cas de rhume et de grippe. Le pays est le quatrième exportateur mondial de gingembre après la Chine, la Thaïlande et l’Inde.