Trouver de nouvelles plantes comestibles pour nourrir le monde
Un nouveau rapport, « État des plantes et des champignons dans le monde 2020 », indique que deux espèces végétales sur cinq sont menacées d’extinction en raison de la destruction du milieu naturel (The Guardian, 30 septembre). Outre l’importance des plantes médicinales potentielles, le rapport souligne le très petit nombre d’espèces végétales dont l’humanité dépend pour son alimentation – seules 15 plantes fournissent 90 % de toutes les calories. Mais il existe plus de 7 000 espèces de plantes comestibles que nous pourrions utiliser à l’avenir pour sécuriser notre système alimentaire, comme l’akkoub, la chaya et le fonio. Ces espèces sont toutes nutritives, robustes, à faible risque d’extinction et ont été utilisées dans le passé comme aliments locaux, mais seulement 6 % d’entre elles sont cultivées à grande échelle. Le chapitre 4 du rapport, « Trouver de nouvelles plantes comestibles pour nourrir le monde », se concentre sur les raisons pour lesquelles nous avons un besoin urgent de nouvelles cultures vivrières, et sur les familles de plantes qui possèdent le plus de plantes comestibles. Plus de 4 000 espèces de plantes et de champignons ont été découvertes en 2019, dont six espèces d’Allium en Europe et en Chine, dix espèces apparentées d’épinards en Californie et deux espèces sauvages apparentées de manioc. Ces espèces pourraient contribuer à garantir les cultures de base dont dépendent 800 millions de personnes face à la crise climatique. La diversité des cultures sera essentielle pour nourrir la population mondiale croissante. Mais les Perspectives mondiales de la biodiversité 5, publiées avant le sommet des Nations unies sur la biodiversité du 30 septembre, ont constaté que les gouvernements du monde n’ont pas réussi à atteindre un seul objectif pour enrayer la perte de la biodiversité au cours de la dernière décennie (The Guardian, 15 septembre).
STDF & Mise à jour sur la SOLUTION E-PHYTO
La Covid-19 souligne la nécessité de permettre aux pays en développement d’utiliser les nouveaux outils et technologies numériques pour répondre aux normes internationales, renforcer la transparence, réduire les coûts et accélérer les flux commerciaux. Plus de 90 pays, dont 50 pays en développement ou parmi les moins développés, sont connectés à la plateforme ePhyto et échangent plus de 11 000 certificats phytosanitaires électroniques chaque mois, le système pouvant traiter jusqu’à 100 000 certificats par jour. Le passage au numérique avec la solution ePhyto contribue à réduire le temps et le coût du traitement des documents papier, à améliorer la transparence et à réduire les risques de fraude. Cela favorise la sécurité des échanges commerciaux, ce qui conduit à une croissance économique durable, à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire.
Plus de 260 participants ont suivi le webinaire du FANDC le 23 septembre 2020 pour découvrir les avantages et les conditions requises pour adhérer à la solution ePhyto, qui est mise en place par la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) avec d’autres partenaires des secteurs public et privé. Des intervenants du Ghana, du Maroc et de l’Union européenne ont partagé leurs expériences, et des partenaires internationaux impliqués dans le développement, la mise en œuvre et l’extension d’ePhyto ont souligné les avantages pour les secteurs public et privé, allant de la réduction des coûts commerciaux au soutien des réformes de facilitation du commerce.
Pour plus d’informations sur la solution ePhyto :
www.ephytoexchange.org/landing/index.html
Et sur la certification électronique SPS :
www.standardsfacility.org/SPS-eCert