Le président du Kenya a annoncé que le nouveau port sec de Naivasha au Kenya recevra toutes les marchandises provenant des pays voisins enclavés : l’Ouganda, le Sud-Soudan, le Burundi, le Rwanda et la RDC. La cargaison est censée transiter par le chemin de fer à écartement standard (SGR), un chemin de fer de cargaison restauré, depuis la ville de Naivasha, où se trouve le port sec, jusqu’au port de Mombasa pour de nouvelles exportations. Cette décision a suscité une réclamation du président ougandais, car les camions ne pourront pas se rendre directement au port de Mombasa. Les chauffeurs se plaignent également car quelque 15 000 camions deviendront inutiles avec cette mesure. Néanmoins, cette nouvelle installation réduira le temps de connexion entre le port de Mombasa et le port sec, et elle réduira également le trafic et l’impact environnemental, ainsi que la propagation de Covid via les conducteurs qui traversent constamment les frontières. Pour l’instant, le gouvernement du Kenya offre des avantages de stockage afin de rendre l’utilisation du port attrayante, mais les incitations sont censées être temporaires. Comme cela vient juste de commencer, le groupe de pays peut arriver à un accord, mais l’idée du Kenya est aussi d’ouvrir une autre région riche en agriculture de la vallée centrale du Rift, la région occidentale et la ville lacustre de Kisumu, et aussi de créer une efficacité dans le transport des marchandises du port de Mombasa vers les pays enclavés de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de l’est de la RDC. Dans un deuxième temps, le train reliera la ville de Naivasha à Malaba, la ville frontalière commune à l’Ouganda, sur une distance de 350 km.
S’exprimant au dépôt de conteneurs de Naivasha, le secrétaire du cabinet chargé des transports, des infrastructures, du logement, du développement urbain et des travaux publics, M. James Macharia, a déclaré qu’à la suite de discussions entre le gouvernement et les États partenaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est, il avait été recommandé de mettre en place des mesures visant à réduire les cas où les chauffeurs de camion interagissent avec le public (Kenya Railways, 18 mai). « Le public est très préoccupé par le comportement des chauffeurs de camions aux points de passage de la frontière, où ils sont en contact permanent avec la population locale. Cela présente un risque de contracter ou de transmettre le virus au cas où quelqu’un l’aurait », a-t-il déclaré. « L’utilisation du DCI de Naivasha et du Mv Uhuru réaménagé pour le transport de marchandises limitera les cas d’interaction et le risque de transmission ».